«___ . Appuie sur la pédale avant qu’elle te matte le derch’ »[Libre]

Invité

«___ . Appuie sur la pédale avant qu’elle te matte le derch’ »

Je marchais paisiblement sur l’herbe fraîche en agitant tout en même temps mes plusieurs queues dont le nombre m’échappe actuellement. L’endroit que j’avais choisis, l’Arbre aux Mots, qualifiait parfaitement ma nature que vous connaissez peut-être, en tout cas attention à vous, quand Avalanche est dans les parages, vos fesses ne sont jamais sans craintes What a Face

Je traversais le magnifique endroit.

Sombre harmonie, résonne ici inlassablement. Bourdonne dans mes oreilles allongées sans fain et sans crainte. Mais que craindre ? La chose lupine que je suivais de loin depuis un moment ? Il n'y avait pas de quoi. Il ne sagissait ni plus ni moins que d'un faux-male difforme, presque invisible parmit la populasse d'arrièrés de ces terres malpropres. Lassé et exaspéré de suivre ce ... Loup, si l'on peut dire ; je courrus de ton mon sôul, laissant derrière mes pas lourds des flammes ardentes. Au bout de quelques longues secondes, j'étais devant le crâne bleu-nuit du loup. Je colla mes cornes contre sa tête de gay, et y exerça une pression enrragée ; tout en soufflant puissament.

- La belle se promène dans les bois ? Sait-elle que la bête rôde ?

Invité

Le male à crinière bleutée la secoua d’un puissant geste et regarda longuement les alentours et les êtres vivants ou non qui peuplaient l’endroit. Face à ce que l’ont appelle plus régulièrement un grand arbre se tenait un loup, enfin non c’était mon reflet mais qu’est-ce que je raconte moi ?

Je ne pouvais pas vraiment savoir qu’une étrange créature difforme trainait non loin de moi. D’ailleurs mon corps commençait à le sentir, mais je préférai ne pas agir et d’espérer qu’il ne s’attaque pas à moi et qu’il passe son chemin. Puis la bestiole difforme s’avérait ne pas être la même espèce que moi. C’était plus gros, plus rouge, plus enflammé, plus ardant, bref moins sympathique mais plus effrayant. Un chemin de flamme le suivait à chaque pas comme un clébard derrière sa laisse, ou une merde derrière le cul du chien. Je n’étais pas tellement rassuré, mais plutôt en période de stress mais il fallait que je garde ma virilité, et ma dignité, enfin préserver ce qu’il me reste, c’est-à-dire très peu. Puis l’immonde bête posa ses cornes d’îvoir en m’écrasant la tête.

La belle se promène dans les bois ? Sait-elle que la bête rôde ?

Je n’avais pas honte de mon homosexualité, je ne vais pas non plus dire que j’en étais fier, mais ce n’était pas très loin. Admettons que la chose m’agresse et parte après, je n’aurais pas l’obligation de me battre même en sachant que je n’aurais pas la moindre chance contre elle, enfin contre lui.
Comment pouvait-il savoir que j’étais un loup gay ? Mon apparence me trompe tant que cela ? Non pourtant.
Il s’examina se scrutant de tout côté mais ne vit rien d’anormal.

« La chose devra passer son chemin, je ne suis pas d’humeur joviale aujourd’hui. »

Il fit un sourire plutôt niet du style qu’il s’en foutait un peu. S’il devait y avoir de l’embrouille il y en aurait, mais évitons là quand même.

Mes yeux d'un blanc vides fixaient avec tranquilité le visage audacieusement repoussant, tout du moins de mon point de vu ; car je n'ai pas la même vision des gays que peuvent en avoir d'autres, mais passont. La princesse 'FairyTopia Aime Moi J'tord du cul' semblait d'abord réflechir à une réponse digne de son rang - quoi que peu haut -, puis sortit :

« La chose devra passer son chemin, je ne suis pas d’humeur joviale aujourd’hui. »

La chose ? J'eus un rire sarcastique. J'aimais que les autres me donnent toute sorte de surnoms. Je retira mes cornes de son crânes, secoua négligement celles-ci, et prononça finalement mon nom.

<< Anarkia je te pris ma belle. >>

J'avais pour habitude de ne jamais dire mon nom, ou bien lors de la mort du sujet, mais j'étais, au contraîre d'la princesse, de bonne humeur aujourd'hui, et j'avais envie de jouer un peu ...

Invité

D’un air ennuyeux j’observais la monstrueuse bêbête qui ma foi avait un certain charme, pour le moment il ne me faisait pas encore d’effet, enfin après chacun ses goûts.
Ma fourrure étincelait quand le soleil lumineux vint à déposer ses multiples rayons d’or sur celle-ci. Ceci me brulait légèrement mais ça me réchauffait. Bon c’est vrai, la chaleur qui m’oppressait du à la peur était présente. Ce « Anarkia » était vraiment bizarre. De toute façon il faut bien s’y faire, il est né ainsi, comme moi je suis né ainsi.
La créature difforme eut un rire plutôt sarcastique qui pour autant ne me décourageai pas tant que cela.

<< Anarkia je te pris ma belle. >>

Son comportement commençait peu à peu à m’énerver, me surnommer ainsi ça me mettait hors de moi, mais continuons son jeu qu’il à l’air d’aimer. « Tu veux jouer avec la belle ? Sache que la belle n’est pas intéressé »

Je savais qu’il allait me remballer mais de toute façon il fallait bien que je lui réponde par quelque chose, ou autre. J’étais –mais juste un tout petit peu- mal à l’aise. Je n’étais quand même pas sur le point de trembler, mais ce point n’allait certainement pas mettre du temps à venir. Il ôta son ornement –les cornes situées sur son affreux front- ce qui me libéra et j’eus un petit souffle de soulagement.

A quand FairyTopia tremblera ? Qui vivra verra, ça ne saurait sans doute tarder. Après tout, s'il me fallait attendre, du temps j'en avais, et mes années futures se comptaient en sciècles ! S'il me fallait un sciècle pour voir cette bête faillir à sa peur, alors j'attendrais, aussi longtemps qu'il le faudra, ' In vitam eternam '.

« Tu veux jouer avec la belle ? Sache que la belle n’est pas intéressé »

Oh, et comment que la bête voulait jouer avec la belle ! Si seulement la belle savait comme la bête se joue des sentiments des autres, la belle aurait bien plus de repentit dans ses mots. Pauvre chose ... Pauvre certes, mais pas à plaindre.

<< - Si tu savais, ma pauvre ... >>

Une fois de plus j'eus un lêger rire, peu audible.

<< - Se terre en mon corps impûre la bête qui peut avoir raison se toi ma douce, n'essaie pas de jouer trop vaillamment avec mon esprit. >>

Ca n'était certe qu'un avertissement peu important ... Mais le jeu pourrait commencer, à son signal seul.

Invité

Cette tête haïssable qu’avait cet Anarkia m’offrait l’envie du dégoût. Cette tronche vraiment. C’était un peu la belle et la bête si vous voyez. Un mini jeu, j’étais le jouet de ce monsieur.

<< - Si tu savais, ma pauvre ... >>

Un de mes sourcils se souleva l’air de dire’ Mais qu’est-ce qu’il m’raconte c’lui-là ?’ à vrai dire je le regardais avec une certaine inquiétude, oui une certaine inquiétude.

<< - Se terre en mon corps impûre la bête qui peut avoir raison se toi ma douce, n'essaie pas de jouer trop vaillamment avec mon esprit. >>

Je n’avais pas la moindre envie de chercher la petite bête.
Je repris avec une voix douce et presque inaudible.

« Si ce que tu dis est vrai alors je préfère me terrer. Qu’est-ce qu’il t’amène ici ? Tu souhaites t’amuser avec moi ? La bête ? »
Je commençais à aimer son jeu, le fait qu’il soit ainsi avec moi, je ne sais pas mais ça m’amusait légèrement.
Je battais mes plusieurs queues et secoua ma crinière.

Pauvre Belle ... Déjà le tourbillon de mon jeu éternel s'abbattait sur cette chose inommable. De sa part ne venait que de l'indifférence, ou alors cachait-il sa peur ; mais qu'importe.

« Si ce que tu dis est vrai alors je préfère me terrer. Qu’est-ce qu’il t’amène ici ? Tu souhaites t’amuser avec moi ? La bête ? »

Ne lui avais-je pas déjà répondu ? Je le fixais avec dédain ou négligeance, puis me mit finalement à tourner autour de lui, créant un grand cercle de feu derrière mes pas.

<< Ne t'ais-je pas déjà dit que je le souhaitais Ma Belle ? Quand à ce qui m'amène ici, ça n'est que le pur hasard, je suppose. Quoique le mot hasard soit bien peu expressif ; c'est bel et bien lui qui fait que je suis ici devant toi. >>

C'était certes un mensonge, mais qu'importe. Je lêchais mes longs crocs blancs, tournant de nouveau lentement autour de ce misérable loup.

Invité

Je voyais l’immonde bestiole tourner tout autour de moi me donnant légèrement le vertige. Des flammes s’affermirent derrière ses pas qui ma foi procuraient un gros bruit. C’est que c’était un lourd ma Bête.
<< Ne t'ais-je pas déjà dit que je le souhaitais Ma Belle ? Quand à ce qui m'amène ici, ça n'est que le pur hasard, je suppose. Quoique le mot hasard soit bien peu expressif ; c'est bel et bien lui qui fait que je suis ici devant toi. >>

Ça y est j’étais officiellement fana de son caractère si…Hmm comment dire, si joueur ? J’avais un surnom, ça c’est sur. D’ailleurs ce surnom ne me déplaisait pas mais alors point du tout.

« Très bien, ma Bête. »

Je lui avais également donné un surnom, qui d’ailleurs le qualifiait parfaitement bien. Il me tournait autour, toujours et encore, encore et toujours, les flammes suivant tout autant ses pas.

Né pour être un danger public, crée pour être un impie, sarcastique et provocateur. Mon jeu ; était dévoué à la règle du ' Qui vivra verra '. Mais ça n'était pas le principal sujet, car celui-ci était ma Belle, qui restait immobile à me fixer tourner autour de son corps frêle.

« Très bien, ma Bête. »

Comme ce jeu était bon, comme ce jeu était merveilleux et passionant ... Les règles sont miennes, uniquement en totalement.
Les flammes duraient en cercle autour du loup ... Dont le nom m'était encore totalement inconnu, mais qu'importe. Maintenant que les pions avaient été posé, la partie pouvait belle et bien commencer pour de bon. Je me coucha au sol quelques secondes près du feu, puis roula sur moi même, pour sortir de ce cercle ambré et brûlant. Je me remit à tourné autour du cercle, hors de la vue du loup. J'étais passé à la première partie du jeu.

<< - Quel est ton nom, joueuse enjouée ? >>

Mes mots étaient sortit neutres, sans timbre préçit, n'exprimants aucun sentiment ; mais au fond de moi, j'étais heureux que mon jeu se déroule d'abord si bien.

Invité

Il ya des moments où je me prenais vraiment pour une femelle, mais savoir que cet étrange animal ne se foute pas de ma gueule- du moins je l’espérais- malgré sa tête de tueur, d’assassin, de meurtrier enfin bref de tout ce qui tourne autour d ce sujet, il ne paraissait pas si méchant que ça.
Il venait de faire un espèce de rouler-bouler pour sortir des flammes.
Il jouait avec mes nerfs mais je ne réagissais pas tellement pour tenter de me défendre, en fait je laissais passer.

<< - Quel est ton nom, joueuse enjouée ? >>

Je commençais vraiment à bien l’apprécier. Il n’était pas si effrayant que ça.
Avec un ton plutôt joyeux mais tout en restant humble et calme je lui répondis :

« Avalanche. Ça t’amuse ? Tu voudras faire quoi après ? Me bouffer ? Et bien vas-y je t’en pris. »

Je restais froid, je ne me comportais pas comme avant, pas comme avec les autres, males, oui males, je me comportais différemment avec lui. M’intimidait-il ? Non…

« A qui ais-je l’honneur ? A une créature sadique? Ou autre...?»

Toujours dissimuler par le rideau de feu que j'avais créer, je tournais sans cèsse, lentement, suivit par le bruit lourd de mes pas sur la terre.

« Avalanche. Ça t’amuse ? Tu voudras faire quoi après ? Me bouffer ? Et bien vas-y je t’en pris. »

Avalanche ? Quel nom. Je me retenais de pousser un lêger bruit de rire, pour ne pas perdre de ma dignité. Et puis je devais rester sérieux, pas d'écartements lors de mes jeux tant chéris. En revanche, pour ce qui serrait de le bouffer, j'accepterais avec joie et entrain ! Seulement, il fallait jouer avant.

« A qui ais-je l’honneur ? A une créature sadique? Ou autre...?»

<< - Moi, Sadique ? Héhé, tu me blesses très jeune Avalanche. >>

Non, je n'étais pas une de ces brutes sans cervelle que l'on peut appeller 'sadique', certes je riais des blessures des autres, mais pas abusément. Et je restais digne dans mes mouvements, organiser, doué dans mon rôle.

<< - Non, pas sadique ... Disons plûtot une bête dont le coeur et la gentillesse est bien loin enfoui, voila tout. >>

Je m'étais assis sur la terre, attendant que le feu que j'avais fait apparraître s'éteigne.

Invité

Il restait en dehors du rideau de flamme qu’il avait créé pour sa joie.
Je voyais dans ses yeux qu’il était fier de son jeu, et qu’il se ferait une joie de me croquer entre ses puissants crocs d’ivoire.

<< - Moi, Sadique ? Héhé, tu me blesses très jeune Avalanche. >>
Le blesser ? Ha ! Le comble, non mais … Il commençait à m’énerver x_x.
Il devait avoir mal aux chevilles, le pauvre j’vais l’plaindre.

<< - Non, pas sadique ... Disons plûtot une bête dont le coeur et la gentillesse est bien loin enfoui, voila tout. >>
Oui bon ça restait pareil.
Mes yeux faisaient tous les recoins, ils observaient tout ce qui pouvait se trouver dans le coin. Ils voyaient les flammes s’éteindrent très lentement. Avec un certain ennui, Avalanche eu l’idée de se servir de son pouvoir qui pourrait lui servir. Il lança un jet d’eau glacé qui emprisonna le feu et les flammèches s’éteignirent peu à peu.

« Oui, oui c’est ça… »

Il devenait barbant avec ses discours à deux balles. Oui il était cultivé niveau vocabulaire mais c’est tout, vraiment. Mais je ne voulais pas le « contrarier » dans sa lancée.

Qui étais-je ? Disons que je suis une bête, qui possède une paire de cornes, qui a un pouvoir particulier et peu aidant. Disons que j'ai un certain don pour arriver à mes fins, par quelconques moyens. J'aime bien ennerver les gens, les faire fuir parce que je les gave avec mes mots un peu trop recherchés pour eux. En gros, je m'apprécie, je m'aime en quelque sorte, et c'est tout ce qui m'importe ; car que les autres me haïsse, ça ne fait qu'embellire ma joie.

Un jet d'eau accélerra l'action d'éteinte des flammes.

« Oui, oui c’est ça… »

Il faiblissait dans ses phrases, le prince aux bois brûlants. Bientot il allait réduire ses mots à de simples murmures de satisfactions. Ca n'était pour moi que bon signe, la partie s'annonçait déjà à mon avantage.

<< - Merci. >>

Ce mot m'arrachait la gorge à chaque fois qu'il sortait. Merci quoi ? Je cachais très bien mon jeu.

Invité

Je suppose qu’il se demandait si je le détestais et bien non. Je voyais en lui qu’il cherchait et réfléchissait, il se parlait à lui-même.

<<-Merci>>
Merci quoi ? Et bien je ne sais pas mais laissons.

« Tu sembles bien sur de toi. La bête. »

Je me couchai sous le grand Arbre où plusieurs écritures restaient avec le temps. Je m’amusais à les lire, les contempler.

« - Tu sembles bien sur de toi. La bête. »

<< - Que trop souvent, La Belle. >>

Je ris intérieurement. J'étais en cette journée, plein de malice et de mauvaises intentions, tout en restant résonnable bien entendu. Je veillais à ne pas être victime d'un des 7 pêchés capitaux ; ce qui serrait réelement le comble.

Avalanche partit au pied de l'arbre immense qui trônait en ce lieu. La première manche était terminée ; je connaissais le pouvoir de La Belle. Et Ceci explique Cela, mon 'Merci' venait de là.

<< - Le premier point est pour moi. >>

Je connaissais son pouvoir, et lui n'en connaissait qu'une partie.

Invité

<< - Que trop souvent, La Belle. >>

Il commençait à me taper sur le système.

« Oui oui c’est cela. »
<< - Le premier point est pour moi. >>« Content pour toi. »

J’en avais strictement rien à faire en fait je ne comprenais pas grand-chose mais bon. Je me pourléchai et attendais.
Je me relevais et m’apprêtais à partir.

Je me détournai pour enfin le fixer de mes yeux en amande. Une mèche qui venait de ma chevelure se déposa sur un de mes yeux, mon œil droit était désormais recouvert.« Tu joueras tout seul. »
Après ces mots je laissais un long soupir et attendais.

« Content pour toi. »

Cela ne voulait dire qu'une seule chose, que j'avais finalement réussit à arriver à mes fins. Ah, comme voir un loup répugné de mon être m'était agréable ... C'était pour moi un sentiment de joie indescriptible. Il était content pour moi, mais moi tellement plus.

La Belle se releva, prête à me fausser lâchement compagnie.

« Tu joueras tout seul. »

Il s'appraittait à partir, en poussant en soupir.

<< - Soit. Mais estime toi heureux de ne pas y avoir laissé ta peaux, très chèrs. Va, maintenant, puisque ma compagnie te dêplais, ne perdure pas ici. >>

Je m'assis, car moi, je ne comptais pas si tôt partir.

Invité

<< - Soit. Mais estime toi heureux de ne pas y avoir laissé ta peaux, très chèrs. Va, maintenant, puisque ma compagnie te dêplais, ne perdure pas ici. >>

Puis au lieu de partir je décidai de rester un peu, voir s’il allait me repousser ou autre.

« Finalement ici il fait bon, je resterai bien un peu. J’apprécie beaucoup ta compagnie, malgré que parfois tes paroles m’agacent. »

Je le regardais avec un sourire angélique. Il était pourtant sympathique même si à mon avis il essayait de le cacher. Tout comme moi il devait s’ennuyer. Alors pourquoi ne pas rester ? Je retournai m’installer sous le feuillage épais de l’arbre Ô grand arbre qu’était l’Arbre aux Mots. Toutes ces étranges écritures ornaient parfaitement bien le végétal même un peu trop. Il y avait toute sorte de mot, d’amour, de tristesse, de haine, de peur, d’amitié et autre pacotilles de ce genre. Je patientais tout en regardant un petit oiseau s’agiter en gesticulant et en battant des ailes. Le volatile avait un plumage dans les tons plutôt bleus, comme moi. Il s’amusait avec je ne sais quoi. Mais de toute façon, sa vie je m’en battais légèrement. Je fixais donc maintenant les cornes en ribouldingue d’Anarkia.

Je fixais le paysage tout autour de moi. Quand les paroles de La Belle ressurgirent à nouveau dans l'air.

« Finalement ici il fait bon, je resterai bien un peu. J’apprécie beaucoup ta compagnie, malgré que parfois tes paroles m’agacent. »

' Ici il fait bon ' ... Ca n'est que maintenant qu'il s'en rend compte ? Cela fait un certain moment que l'on bavarde ici, et il ne parle que maintenant de l'atmosphère du lieu ? Soit il était idiot, soit c'était un argument bidon. Enfin bref, qu'importe. J'ignore ce qu'il espérait en me disant ça, mais je ne m'en préocupait au final que très peu. Avalanche me regarda avec un regard d'Ange ; repoussant ... Il partit en dirrection de l'arbre.

<< - Oué, si tu le dis, contre mon grès de te contredire. >>
* Du moment que t'essaies pas de faire des avances *

Je courrus vers l'arbre, pour m'aggriper à son tronc, et grimper. J'avais sortit mes longues griffes aiguë, pour mieux m'accrocher à l'écorce de l'arbre, mes pattes laissaient sur lui un rideau de feu, sans que ça ne le brûle. Mes épaisses cornes enroulées heurtaient parfois le tronc de cet arbre immense, mais qu'importe. Suffisement haut, je m'étendis de mon long sur une branche qui puisse supporter mon poid, et observait le sol.

Invité

<< - Oué, si tu le dis, contre mon grès de te contredire. >>

Alors qu’il me parlait, sans pour autant que mon écoute soit parfaitement attentive, j’observais toujours l’oiseau. Je penchais ma tête sur le côté avec des yeux heureux.
La température ambiante était plutôt bonne, oui il faisait bon vivre. Le soleil tapait fortement mais heureusement que les branches et les feuillages offraient de l’ombre.
Le lupin bleuté à plusieurs queues fixait toujours l’oiseau. Il vit ensuite la masse du félidé s’élevée dans les airs en laissant une trainée de feu le poursuivant dans son ascension. Je le suivais du regard sans pour autant le « mater ». Disons surtout que ce n’était pas mon style.
Quant à ma masse à moi je la fis se bouger pour se coller contre le tronc qui demeurait bien frais. Mes queues se baladaient un peu partout, pas qu’elles possédaient des jambes, mais c’est une façon de dire. Je m’étalais comme une grosse crêpe et un long bâillement sortit de ma gueule asséchée. Je n’osai pas vraiment demander le pouvoir, le vrai je veux dire, de l’animal de feu. J’aimerai pourtant le savoir, peut-être allais-je le découvrir tôt ou tard ? Je l’espérais bien.

J'observais de haut le sol verdâtre, luisant par les rayons lumineux qui se posaient sur les herbes fraîches, piétinnées par des milliers de pas, plus ou moins lupins. Aujourd'hui encore j'étais surpris de voir que la végétation ne subissait aucun dégat face au feu qui me suis. Je n'ai aucune explication à ce fait, et je suppose que personne n'en a. A vrai dire, j'ignore tout des mes ' deux pouvoirs ' ... Pourquoi 7 Démons en moi ? Etait-ce ça, ma punnition contre tous mes crimes ? Qu'importe. Je vis avec, plus ou moins bien chaque jour.

Je vis brièvement la silhouette de La Belle se dirigé vers le tronc de l'arbre. Pendant son ascenssion je n'avais pas réellement prêter attention aux mots écrits dessus ; mais je suppose qu'il n'en était d'aucune utilité que de les lire. Surrement des mots d'amour, des mots de menaces faits par des idiots qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de marquer les risques que courent les autres sur un vulgaire arbre. Je m'étendis de tout mon long contre le tronc de cet arbre, pour y racler l'écorce de mes griffes accerrées. L'ecorce tombait, les mots devenaient illisibles, presque invisibles.

Invité

Couché sur l’herbe fraîche j’allongeais un sourire plutôt languissant face à l’animal perché plus haut. Mes griffes s’imprégnaient dans le sol humide.
Tous mes sens étaient à l’affut près à fuir ou à causer. J’observais du coin de l’œil le félin qui s’était déjà allongé de tout son long sur une branche d’arbre qui pourrait supporter son lourd poids.
Je voyais des centaines et centaines d’insectes à travers les brins d’herbe. Ils semblaient agiter, furieux, ils semblaient avoir peur de quelque chose. Peur d’Anarkia ? De moi ? Non, ma première hypothèse est plus comment dire, réelle. Puis il raclât contre l’écorce du tronc appartenant à ce grand arbre, qui apparemment ressemblait à un chêne, et cette écorce atteignit soudainement le sol. Moi je faisais comme d’habitude avec une présence masculine, je scrutais tous. Je secouai divinement ma crinière bleuâtre pour enfin me relever et m’étirer de tout mon long. Je lâchai un long bâillement puis me recouchai en croisant les pattes et y déposa ma tête et laissant mes yeux clos je réfléchissais.

Le soleil brûle, hardi rougeayant dans le ciel d'azur. Les nuages flottent, baignent dans l'eau céleste, se désintègrent et s'allient. Atome, Particule, Ectoplasme ... Tout existe, mais tout n'est pas forcément visible. En réalité, tout n'existe pas, tout du moins pas toutes les machinations crées par les êtres vivants. Blasphème ? Rien qu'un peu. Mais tout sur terre n'est que Blasphème. A quoi bon croire à l'inexistant ? A croit bon s'inventer des illusions idiotes, à quoi bon vivre alors me diriez vous ? Je n'en sais rien, je n'en sais nullement rien, mais je ne souhaite pas le savoir. Je préfère vivre dans le doute, le flou, l'inconnaissance que dans la crainte et la fuite des choses.

<< - Tout n'est que Blasphème ! >>

J'avais hurlé du haut de ma branche, hurler au vent et aux oiseaux ; hurler à qui semblait bon de m'écouter. J'eus ensuite un rire grave, ne signifiant rien de bien particulier, si ce n'est mon égard total d'interrêt envers la chose nommable de Dieu.

Invité

Pendant que je réfléchissais mes pensées s’entre mêlaient les unes dans les autres à travers un puissant silence divin. Tout était si calme, sans bruit, sans rien, pas le moindre chant d’oiseau ; pas le moindre feuillage qui se décollait des branches, pas le bruit faisant mal au crâne, le bourdonnement d’abeille dans votre tête, non rien c’était un silence complet jusqu’au moment où cette affreuse bestiole se décida de ruiner la pureté silencieuse qui frétillait à travers mes oreilles, un moment de solitude dont je ne pouvais compter les secondes, un moment calme et reposant qu’il avait éteint juste en hurlant.

<< - Tout n'est que Blasphème ! >>

Pourquoi avoir hurlé cette chose ? Aucun intérêt, mais sa vie était-elle ou avait-elle le moindre intérêt ? Quel est le quelconque intérêt d’hurler comme un malade fou furieux à travers le temps et les beaux jours ? D’ailleurs, ce maudit soleil commençait fort à me taper sur les nerfs, un peu de pluie bien chaude et acide me remonterai sans doute le moral mais vraiment pas envie de montrer le reste de mon pouvoir, oui car même si Anarkia avait eu la chance d’en voir un bout, comme pour le siens il restait une part de mystère. Je laissais donc la chaleur des rayons du soleil qui traversaient un tant soi peu le ciel pour enfin atteindre ma douce fourrure me chauffer celle-ci.« Tout ? Ne te culpabilise pas pour si peu, cher ‘ami’ »

Un accent de sarcasme s’était furieusement déposé sur le mot ‘ami’ oui parce que pour moi les amis…Ce n’était que vent. Tout était vent. Mais pourquoi Blasphème ?

« Montres moi tes maudits pouvoirs… »

Ma voix diminuait au moment où elle prononçait le mot pouvoirs, ce n’était point du tout un signe de faiblesse mais plutôt un signe de mystère, je voulais en découvrir plus sur Anarkia. Que dis-je, sur ma Bête. Maintenant ce n’était plus l’horrible bête féroce, non c’était « Ma Bête » ma propriété. Le miens. Oui j’étais jaloux à l’idée de savoir juste une petite seconde qu’il puisse appartenir à d’autres. A une famille ? Des amis ? Non !

« Mensonge ! »

J’avais juste un peu crié trop fort. Au lieu que cela advienne de mes pensées c’était sorti par ma voluptueuse gueule asséchée.

« Pardon. J’ai soif, je peux ? »

Je n’avais pas vraiment attendu sa réponse pour aller me désaltérer au lac le plus proche, en y revenant je me recouchai sous le soleil d’aplomb et m’étendis de tout mon long.

» Elle est la, elle est plus la... [PV Pandore]
» Calm down your fury my cabbages [PV Hanton+Libre ]
» j'ai soif [Libre]
» Mes pauvre pattes [libre]
» J'espère qu'il n'y a pas de suie...[libre]